My most recent French assignment was to write a brief description of a place that I'd like to visit, any place at all on earth.
My first thought was Hawaii followed by Rome and Paris but I soon realized that I had little interest in giving a travelogue of such places.
After all, I'm a story teller, not a travel agent.
It was then that I realized that our family's visits to Old Orchard, Maine, back when I was a kid, would make the perfect setting for a good tale.
What follows is largely fictional but this écrit did give me a chance to work on my French as well entertain my classmates.
Quand
j’étais un petit garçon, notre famille a visité un lieu appelé Old Orchard pour vacance. C’était une ville touristique
avec une belle plage et beaucoup de poisson à manger. Mais la plage était très
occupée par les adultes et la mer était très froide en juillet. De plus, les
poissons qu’on mangeait étaient remplis de petits os et ils ont une très forte
odeur.
Un
jour, j’ai demandé à mon père si la famille peut visiter aussi Boston pendant
notre vacance.
Il
m’a dit, «Jouez sur la plage, Michel.»
J’ai
répondu, «La plage est rempli des grosses personnes.»
Il
me corrigeait. « Ce n’est pas le mot grosse que tu veux. Utilise le mot
grande….des grandes personnes. »
«
D’accord, » j’ai répondu. « Le plage est rempli des grandes personnes. Puis, il
n’y a pas d’autres enfants de sept ans comme moi pour jouer avec. »
«
Plaigne pas, » disait mon papa. « Quand j’avais ton âge, je n’ai jamais
fréquenté une plage. »
«
Mais Papa, je veux aller à Boston, » je continuais. « C’est moins de 150
kilomètres d’ici….deux heures par voiture. »
«
Ta mère ne voudra jamais y aller, » mon père disait. « Elle est très contente
ici avec nos cousins. En plus, tu ne connais aucune personne là. »
«
Ce n’est pas vrai, » je disais. « Je connais beaucoup de gens à Boston. »
«
Vraiment? » mon père a répondu. «Vas-y. Dites-moi quelque noms. »
«
Je connais Johnny Bucyk, Bronco Horvath, et Leo Boivin. Je suis certain que Mr.
Boivin est un canadien français. »
Mon
père riait. « Michel, ce sont les noms des joueurs de hockey. Il n’y a pas de
hockey en juillet. »
«
C’est vrais Papa mais je connais aussi des noms des joueurs de baseball comme
Ted Williams et Jimmy Piersall. Je suis sûr que ces joueurs restent à Boston en
juillet. »
Mon
père était un homme généreux mais il était aussi réaliste.
«
Michel, » il a dit. « Comment connais-tu ces noms? Tu me surprends.»
«
Papa, j’entends tous les joueurs de baseball avec le petit radio tu m’as donné
en cadeau le Noël passé. »
«
Ça c’est extraordinaire mais je ne bouge pas. On ne va pas à Boston pendant nos
vacances cette année. C’est final. Maintenant, mange tes poissons. »
«
Mais je n’aime pas les poissons papa. »
«
Mange tes poissons, Michel. Mange tes poissons. »
En
rétrospective, je sais que mes raisons de vouloir aller à Boston n’étaient pas
valables et que mon père avait des bonnes raisons de refuser ma demande.
Mais,
soixante années plus tard, je veux encore visiter Boston….peut-être pour se
promener aux universités comme Harvard or Berklee, ou pour assister à un match
de baseball au parc Fenway ou peut- être essayer un plat de poisson.
Mon
père aimait ça, bien sûr!
«
Mangez tes poissons Michel, mangez tes poissons mon cher fils. »
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